Scandale Volkswagen : 24 523 véhicules utilitaires concernés en France

Publié le 02 Novembre 2015

Le scandale du logiciel « menteur » installé depuis 2009 sur des moteurs diesels du groupe VW dans le but de faire baisser leurs émissions d’oxydes d’azote (NOx) concerne aussi – ce n’est pas une surprise – les véhicules utilitaires du groupe allemand.

Le scandale du logiciel « menteur » installé depuis 2009 sur des moteurs diesels du groupe VW dans le but de faire baisser leurs émissions d’oxydes d’azote (NOx) lors des contrôles antipollution concerne aussi – ce n’est pas une surprise – les véhicules utilitaires du groupe allemand. Le nombre de véhicules concerné en France est cependant bien plus modeste que pour les autres branches du constructeur : moins de 25 000 sur un total de 948 064 répartis entre VW Utilitaires, donc, mais aussi VW (574 259 véhicules touchés), Audi (189 322), Seat (93 388) et Skoda (66 572).

Pour savoir si votre véhicule est concerné, rendez-vous sur le site Internet www.volkswagen-utilitaires.fr, cliquez sur la fenêtre « Volkswagen vous informe – Correction des écarts d’émissions NOx » et tapez le numéro de châssis de votre véhicule – vous le trouverez sur la carte grise, à la ligne « E ». Un numéro vert est également à disposition des clients, de 7h à 22h : le 0805 805 200.

Le moteur concerné par le logiciel fraudeur est le diesel « EA 189 EU5 », correspondant au 1.6 TDI Euro 5. Un moteur qui équipe principalement, dans la gamme Utilitaires du constructeur, les modèles Caddy Van.

Pour le moment, Volkswagen ne communique pas sur la façon dont il interviendra sur les moteurs concernés, les choses étant assez complexes. En effet, effacer le logiciel fraudeur n’est pas compliqué. En revanche, trouver une parade pour que le moteur, une fois libéré de l’emprise de ce logiciel, respecte quand même les normes d’émissions de NOx en vigueur lors de sa mise en circulation se révèle une entreprise plus ardue. Des pistes existent, comme intervenir sur le boîtier de gestion moteur. C’est l’hypothèse la plus simple et surtout la moins chère. Mais si, sur certains modèles, cela ne suffit pas, il faudra peut-être changer le système d’injection. Dans cette seconde hypothèse, l’intervention sera bien plus onéreuse pour le constructeur.

Début novembre, Volkswagen n’avait toujours pas détaillé les solutions envisagées pour chaque modèle concerné. Mais quelle que soit la nature des interventions nécessaires pour remettre « d’équerre » ses véhicules, le constructeur les prendra à sa charge. C’est bien le moins...

Jérôme Guet

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